La cantine scolaire
« Ventre creux n’a pas d’oreilles ! »… heureusement, la cantine scolaire fonctionne bien dans les deux écoles.
Tant à Tandila qu’à Andrénalafotsy, des mamans préparent un repas par jour pour les enfants. Ils reçoivent du riz avec un légume local (breez), une fois par semaine de la viande et une fois par semaine également, du poisson.
Ils mangent à l’abri du soleil, sous la véranda de l’école à Andrénalafotsy et à l’ombre des arbres à Tandila.
Le frère Jean de Paul apporte aux mamans des réserves de nourriture tous les 15 jours afin d’éviter les vols.
Les enseignants
Les instituteurs et institutrices resteront l’an prochain.
Pour rappel, les enseignants préfèrent de loin enseigner en ville ou dans les gros villages…
Pour essayer de donner envie aux enseignants actuels de rester en brousse, nous avons, en plus de leur salaire, décidé de payer leur loyer, de leur fournir des petits panneaux solaires leur permettant notamment de s’éclairer et de recharger leurs gsm, de leur permettre un voyage par mois vers Morondava, la ville la plus proche et de payer les frais médicaux en cas de problème de santé.
Proclamation des résultats – juillet 2013
Alors que les écoles ont commencé respectivement en mars (Tandila) et avril (Andrénalafotsy) 2011, 138 enfants étaient inscrits lors de la rentrée scolaire d’octobre 2012.
Il y avait 59 élèves à Tandila et 79 à Andrénalafotsy . Chacune des deux écoles comptait deux enseignants et chacun d’eux donnait classe à deux niveaux.
Durant l’année, 18 élèves ont cessé les cours, principalement par manque de moyens financiers, les parents ayant besoin de leurs enfants pour les aider à travailler aux champs ou ailleurs afin que la famille puisse se nourrir. Quelques-uns ont aussi abandonné l’école par manque de motivation, soit des parents, soit des enfants eux-mêmes.
120 enfants ont donc passé les examens de fin d’année début juillet et 103 enfants ont été admis à passer dans la classe supérieure: 48 à Tandila et 72 à Andrénalafotsy.
Les raisons des échecs sont: la maladie, des absences pour travailler ou encore, pour l’un ou l’autre un manque de moyens intellectuels.