Rencontre franciscaine
Cette aventure commence par une rencontre en terrain neutre … en Suisse.
Michelle participe au Trimestre Franciscain, où elle rencontre Nobline, responsable des laïques franciscains du Nord de Madagascar.
Au sein de la famille franciscaine de telles rencontres sont chose courante. Ce qui l’est moins, c’est qu’une des personnes apprenne qu’elle vient de perdre son frère d’une malaria fulgurante, laissant 7 enfants en âge scolaire. Nobline a besoin d’en parler et exprime son désarroi : comment permettre à ses neveux et nièces de poursuivre des études alors qu’elle a elle-même deux enfants ? Michelle décide de remuer ciel et terre pour trouver des parrains pour financer les études des enfants.
Solidarité
Chez les franciscains la solidarité est aussi naturelle que les rencontres! Les choses se concrétisent donc très rapidement entre la Belgique et Madagascar : les 7 enfants pourront continuer leurs études grâce au parrainage d’une fraternité franciscaine de Bruxelles (les Pèlerins) d’une part et d’une des communauté de vie (Le seuil) des Fraternités du Bon Pasteur d’autre part.
C’était en novembre 2006.
A la même époque, la paroisse Sainte-Suzanne dans laquelle est impliquée Marie-Claire, soutient le centre d’enseignement technique salésien Centre Notre Dame de Clairvaux à Antananarivo. Et Marie-Claire réfléchit de plus en plus sérieusement à aller leur rendre visite.
Premier projet
Les échanges épistolaires avec les enfants ou par internet avec Nobline sont fréquents et l’envie de mieux les connaître va grandissant. !!! Lors d’un de ces échanges, Nobline parle d’un projet qui lui tient à coeur et qu’elle soutient avec son mari (Roland). Il s’agit de la construction d’un poulailler communautaire pour lequel ils versent chaque mois – depuis 2002 – l’équivalent de 2,30 € pour acheter un terrain à Ambanja.
Ce projet touche Michelle et Jean-Lou et la Communauté du Seuil décide, en avril 2009, comme action de carême de partage, de terminer l’achat du terrain.
Rêve de voyage
En décembre 2009, lors d’une fête rassemblant la famille et plusieurs amis, Michelle et Jean-Lou proposent à tous de contribuer à l’achat des briques pour la construction du poulailler… ou de leur offrir des kms d’avion pour un futur voyage à Madagascar. Tous ont à coeur de participer à ce beau projet et Michelle et Jean-Lou savent qu’après cette soirée leur rêve de faire connaissance avec Odette (belle sœur de Nobline) et ses enfants deviendra réalité.
Marie-Claire et Thomas (membres de la fraternité des Pélerins comme Michelle et Jean-Lou) émettent alors le souhait de se joindre à eux pour ce voyage. Et les préparatifs commencent à Bruxelles mais aussi du côté de Nobline qui leur concocte une découverte de l’Ile Rouge et déniche pour chaque étape un logement dans l’un ou l’autre endroit proche de la famille franciscaine.
De Madagascar
Le voyage a lieu en juin 2010. Sur place, ils sont accueillis par les différentes fraternités laïques malgaches, par les Capucins et les Sœurs Franciscaines Missionnaires de Marie. Lors de ce voyage, tous les 4 sont touchés par la pauvreté et le nombre d’enfants en âge scolaire qui travaillent pour aider leurs parents. En partageant leur interpellation avec les Capucins à Antananarivo, naît l’idée d’un projet de construction et de parrainage d’une école de brousse dans la région de Morondava.
A Madaquatre
De retour à Bruxelles, en décembre 2010, Marie-Claire, Michelle, Thomas et Jean-Lou organisent un souper malgache avec exposé des photos du voyage. L’argent récolté lors de ce souper permet de poursuivre le financement du projet de poulailler collectif à Ambanja et de décider, suite à l’enthousiasme rencontré, de se lancer dans le projet « écoles de brousse » et de commencer à récolter des fonds pour la construction de l’école et les parrainages.
En janvier 2011, l’association de fait MADAQUATRE est créée, et en mars, elle reçoit le soutien de l’A.M.I.E. qui permet aux donateurs de recevoir la déductibilité fiscale.